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Ici a vécu et travaillé…

La maison Sarmadjiev

La maison Sarmadjiev
Quartier:    Centre
Localisation / GPS:    (42.69263086511462, 23.33594316924372)
Installations à proximité:    Restaurant "Esterhazy"
Objet public / Objet privé:    Externe
  La maison Sarmadjiev
La maison de l’avocat Sarmadjiev (aujourd’hui résidence de l’ambassadeur de la Turquie) se trouve au croisement du boulevard Tzar Osvoboditel et la rue Krakra à Sofia. C’est un logement riche et exemplaire, de caractère baroque avec des éléments de renaissance et rococo. C’est un bâtiment extrêmement joli, construit en 1903 pour Haralampi Sarmadjiev – PhD, avocat et diplomate. La splendide maison à deux étages combine en soi plusieurs styles – la sécession viennoise impériale qui est moderne au début du XX siècle avec des éléments de baroque, de renaissance méditerranéenne et de rococo. Son architecte est l’autrichien Friedrich Grünanger (architecte aussi de la maison Yablanski). Le bâtiment était le siège de la diplomatie turque jusqu’à la construction de la nouvelle ambassade de Turquie en 1977 située au boulevard Levski. Après, il est devenu résidence de l’ambassadeur de la Turquie, réparée à plusieurs reprises, sans la reconstruction des locaux.

Haralampi Sarmadjiev est né en 1860 à Bolgrad, Bessarabie. Après l’école secondaire il continue ses études à l’Université de Bucarest et obtient le grade de Master 1 en droit. Plus tard, il continue ses études à la Sorbonne à Paris qu’il termine cum laude et avec une médaille d’or. Il occupait de très hauts postes d’état et après sa mort sa maison devint propriété de l’Ambassade de Turquie.

Le bâtiment impressionne avec ses façades et avec la tour au toit plat, munie d’une terrasse. Il est le témoin d’événements dramatiques entre le fondateur de l’État turque moderne Mustafa Kemal Ataturk et la fille du général Stilian Kovatchev – Dimitrina Kovatcheva-Miti, une belle fille de 21 ans qui a obtenu une éducation littéraire et musicale en Suisse. Kemal Ataturk a deux fois demandé la main de son amour, mais le général Kovatchev a refusé et il a fiancé sa fille avec un ingénieur de la ville Roussé. Dimitrina obéit à son père et met fin à ses rapports avec Ataturk. Lui, il n’a jamais oublié Miti et jusqu’à la fin de ses jours disait : "Mes sentiments sont restés en Bulgarie".